Marseille : des centaines de manifestants pour la libération des otages du Niger

Ces quatre otages ont été enlevés le 16 septembre 2010 au Niger. Leurs familles et leurs amis sont inquiets et exigent leur libération. Après leur marche du 16 septembre dernier, ils manifestaient ce jour à Marseille soutenus par quelques personnalités

Ils travaillaient pour le compte des sociétés Vinci et Aréva lorsqu'ils ont été enlevés. Les familles de Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrands demandent aux responsables politiques d'agir pour leur libération. Les quatre otages sont retenus par l'organisation  par Aqmi depuis trois ans. Marc Féret fait partie des quatre salariés français d'Areva et de son sous-traitant Satom (Vinci) retenus par Aqmi depuis 2010.
La mère et la soeur de Marc Feret  habitent Velaux dans les Bouches-du-Rhône.
Pour soutenir les familles des personnalités sont venues manifester. Parmi elles,  le chanteur Jean-Jacques Goldman, la numéro 2 du MoDem Marielle de Sarnez et Joëlle Kauffmann, épouse de Jean-Paul Kauffman, journaliste retenu de 1985 à 1988 au Liban.

Reportage sur la Canebière d'Alban Poitevin et d'Alexandre Lepinay

Retour sur la marche nocturne du 16 septembre à Paris

Durant cette longue marche nocturne, les proches des otages se sont arrêtés devant les sièges  entreprises françaises auxquelles appartiennent les otages (Areva, Vinci) . Sur leur parcours, l'Elysée, le Sénat et l' Assemblée nationale, ils y ont déposé des lettres
Des lettres dans lesquelles les familles des otages posent des questions aux responsables politiques et chefs d'entreprise, sur le choix et l'efficacité d'une nouvelle filière de négociations explorée par le pouvoir. Leur dernière halte a été le Quai d'Orsay, ils ont remis au ministère des affaires étrangères un manifeste signé par plus de 12 000 personnes 

Position de François Hollande

Invité la veille de la marche sur TF1, le président avait affirmé avoir "des preuves de vie" des quatre Français  enlevés en septembre 2010 sur le site de la mine d'uranium d'Arlit, au Niger.."Nous avons eu confirmation de ces éléments", avait aussi déclaré le président de la République française.
Les portraits des quatre otages détenus au Sahel par AQMI ont été affichés sur la place de la mairie du IVe arrondissement de Paris en présence d'élus de la capitale.