L'OGC Nice a renoué avec la victoire en s'imposant samedi soir face à Guingamp (1-0) enregistrant son deuxième succès au nouveau stade de l'Allianz Riviera, lors de la 8e journée de Ligue 1, devant plus de 21000 spectateurs. Grâce à l'inévitable Dario Cvitanich, Nice remonte à la 5e place.
Grâce à l'inévitable Dario Cvitanich, Nice remonte à la 5e place et efface en partie son couac nantais aux dépens de Guingamp qui recule à la 14e place du classement.
Première période sans rythme
La première période, hachée, sans rythme et bloquée dans l'entre jeu, n'a guère été palpitante. Rien de déstabilisant pour les Guingampais rassurés par leur carton sochalien et bien en place.
Privé de son agitateur du couloir gauche, Eric Bauthéac, blessé au genou droit, mercredi lors du naufrage collectif à Nantes (0-2), Claude Puel avait reconstruit une ligne de soutien à Cvitanich en installant Pied à gauche, et en titularisant pour la première fois de la saison Bosetti à droite.
Cvitanich encore lui
Malgré un Brüls très en jambes et malgré cinq corners, l'ensemble azuréen a longtemps piétiné devant la surface du promu breton. Le meneur belge de l'OGCN a débloqué la situation peu après la reprise en trouvant au bout d'un long coup franc excentré la tête de Cvitanich démarqué au second poteau (1-0, 48).
Auteur de son 5e but du championnat, l'attaquant argentin était tout proche du doublé, sa demi-volée dans la course sur une nouvelle passe de Brüls passant au-dessus (50).
Proche du KO
Les accélérations niçoises ont durement éprouvé Guingamp sauvé par le montant sur la frappe lourde de Nampalys Mendy (56), puis par un contrôle trop long de Cvitanich encore lancé dans les six mètres par Brüls).Deux poteaux
Passé proche du KO, les Bretons ont failli revenir au score mais un coup franc de Levêque était claqué en corner par Ospina (62). C'était là leur premier tir cadré de la partie. Mais pas le dernier !
Dans un final très enlevé, les deux équipes ont touché du bois mais le score est resté inchangé.
Les réactions
Jocelyn Gourvennec (entraîneur de Guingamp): "Nous avons des regrets car nous avons eu des occasions pour revenir. En première période, Nice nous a mis sous pression avec des nombreux coups de pieds arrêtés. Nice est costaud à domicile, si nous étions venus la fleur au fusil, nous pouvions repartir à 4-0 comme Valenciennes, la semaine passée. Dans le jeu nous avons très bien défendu, ils ont d'ailleurs trouvé très peu de solution sur leur jeu de passes. Le fait de prendre très vite un but en deuxième période nous a handicapés. On n'a jamais lâché, on leur a posés des problèmes. Ils ont eu des contres sans parvenir à faire le break, et jusqu'au bout nous avons eu l'espoir. Je regrette cette erreur de marquage sur le but".Claude Puel (entraîneur de Nice): "On a trouvé plus de solutions en deuxième période. Mais on était présent aussi dès le coup d'envoi. On a montré des choses intéressantes. Il ne fallait pas s'énerver et se précipiter car il y avait beaucoup de contacts et de duels. Il ne fallait pas perdre le fil et rester lucide. Guingamp est une équipe difficile à jouer, avec un football direct, mais elle ne balance pas pour ne rien faire. Ils ont toujours eu la volonté de se projeter vite vers l'avant. Il fallait rester concentré pour éviter les contres. On est bien rentré dans le deuxième période en ouvrant rapidement la marque. Le seul bémol, c'est de ne pas mettre le deuxième. Contrairement au match de Nantes, nous avons été présents, il y avait de la vie".
Christian Brüls (milieu de Nice): "J'ai fait un mauvais match à Nantes, cela arrive. Je sais que cela peut passer une fois mais pas deux. Aujourd'hui, j'ai rectifié le tir. En première période, on a 2 ou 3 centres pour marquer. En deuxième période, on marque vite. Dario a la balle du break. Mais ce sont les trois points qui comptent. Je fais les passes décisives, lui marque, mais c'est avant tout un travail collectif. J'essaie toujours de trouver des joueurs
libres".