Les électeurs du canton de Brignoles sont appelés pour la troisième fois en trois ans à élire leur conseiller général. Les scrutins précédents ont été invalidés. Une nouvelle élection est organisée les 6 et et 13 octobre
On prend les mêmes et on recommence! Et bien justement, non. Cette fois-ci, le Front National et le Parti Communiste présentent de nouveaux candidats. Claude Gilardo maire (PC) de Brignoles a choisi de ne pas briguer un autre mandat de conseiller général.
Celui qui représentait le FN lors des trois élections précédentes, Jean-Paul Dispart est aujourd'hui à la tête d'une autre liste celle du Parti de la France.
Pour cette troisième élection 6 candidats sont en lice (PCF, EELV, UMP, Divers droite, FN, Parti de la France). C'est plus que lors des élections précédentes ( ils étaient quatre en 2011 (PCF, EELV, UMP, FN) et trois en 2012 (PCF, UMP, FN).
Une élection regardée à la loupe
Beaucoup présentent cette élection partielle locale comme un test national. Le Front National profitera-il de sa montée dans les sondages du moment et de la visite récente de Marine Le Pen ? Pas sur, d'autant que son ancien représentant, Jean-Paul Dispart, enfant connu du pays, est candidat sur une liste concurrente. Cette fois-ci, Laurent Lopez est le candidat FN.Pour le PC c'est Laurent Carratala qui remplace Claude Gilardo, conseiller général sortant. Il aura face à lui Magda Igyarto-Arnoult candidat commune d'Europe Ecologie les Verts (EELV) et du Parti Socialiste. La gauche part divisée. Ses électeurs se porteront-ils sur le PC dés le premier tour dans la mesure où le gouvernement PS et ses deux ministres EELV ne sont pas très populaires en ce moment.
La candidate UMP Catherine Delzers peut-elle profiter du contexte actuel ? Aux dernières élections, son parti n'a pas vraiment réalisé de très bons résultats. Catherine Delzer aura l'handicap de la présence d'une liste Divers droite, celle de Christian Proust.
Deux annulations successives
Le Conseil d’Etat avait confirmé en août l’annulation de l’élection cantonale des 24 juin et 1er juillet 2012. Le Claude Gilardo l’emporter de seulement 13 voix face au candidat du FN, Jean-Paul Dispard. L’élection faisait déjà suite à une précédente annulation du scrutin de mars 2011. Cette fois-là, c’était Jean-Paul Dispart, FN, qui avait gagné de 5 voix face à Claude Gilardo. Le candidat communiste avait alors introduit un recours devant la justice administrative et obtenu gain de cause.
