Avec plus de 500 producteurs, 4000 emplois, le chiffre d'affaires de la filière talonne celui de la viticulture, mais la profession connaît de grandes difficultés. Augmentation des charges, pression de la concurrence, elle cherche des solutions en collaboration avec le préfet.
La fleur varoise n'est pas morte, mais elle pourrait se faner si rien n'est fait; c'est en tous cas le message que les horticulteurs varois souhaitaient adresser au Préfet.
Les professionnels travaillent depuis 2 ans à un plan de développement. C'est le cas de Fabien, un horticulteur installé à Hyères, à la tête d'une exploitation familiale dont la production phare est la rose. Une fleur qui coûte aussi de plus en plus cher : prix de l'électricité en hausse, augmentation de 25% en 2 ans du gaz naturel, autant d'éléments qui le dissuadent aujourd'hui d'investir pour rénover des serres vieillissantes. Alors, pour faire durer son matériel, comme bon nombre de ses collègues, il a opté pour la diversification.
Mais une production saisonnière ne pourra jamais remplacer la rose cultivée toute l'année; ainsi toute la filière est dans l'embarras. Face à une concurrence mondiale exacerbée, les horticulteurs réclament dans un premier temps, une meilleure valorisation de leurs produits, un label qualité auquel le Ministre de l'Agriculture ne serait pas insensible.
Les conclusions de ces Assises seront sur le bureau du gouvernement d'ici à la fin de l'année.