Rythmes scolaires et politique : Gaudin accuse Peillon

La semaine à quatre jours et demi fait encore des remous. A la fin de la journée d'hier qui avait mobilisé enseignants, parents d'élèves et maires mécontents, le ministre de l'éducation nationale avait raillé certains maires hostiles à la réforme. Réponse de Jean-Claude Gaudin aujourd'hui. 

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En pleine journée de grève contre la réforme des rythmes scolaires, Vincent Peillon, le ministre de l'Education Nationale, avait dit hier : "J'entends des maires qui disent "Nous n'allons pas appliquer la réforme", dont les élus UMP de Marseille et de Nice, Jean-Claude Gaudin et Christian Estrosi.

Dès que l'instruction morale et civique sera mise en place, je les inviterai à s'inscrire en cours préparatoire"
 

Réponse aujourd'hui du sénateur maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, dans un communiqué : 

"On sent bien que les contrevérités de M. Peillon sont davantage destinées à soutenir la campagne des socialistes à Marseille qu'à trouver une issue à la crise provoquée par un projet qui, à l'évidence, n'a pas été suffisamment concerté".

Jean-Claude Gaudin rappelle que pour rétablir le dialogue entre l'Etat et les élus locaux, il a déposé une proposition de loi "pour permettre aux maires de garder leur liberté d'appliquer ou non cette réforme, en fonction des moyens dont dispose leur commune".
Cette démarche "est loin de l'opposition stérile dans laquelle le ministre de l'Education nationale souhaite enfermer les opposants à son projet", "estime-t-il.
Il rappelle par ailleurs que le budget consacré chaque année aux écoles est le premier budget de la ville avec 165 millions d'euros.
 

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