Selon Jean -Yves Guérini, réprésentant CFDT, Arnaud Montebourg a indiqué qu'il allait demander un délai au liquidateur à moins de deux jours de son placement en liquidation judiciaire.
"Ils vont demander un délai de trois mois au liquidateur, le temps de trouver un repreneur qu'ils puissent aider. Mais il fallait que le gouvernement le dise avant!",
se désolait mardi matin le représentant CFDT (majoritaire) Jean-Yves Guerrini, qui a été reçu avec deux autres salariés lundi par le ministre du Redressement productif à Paris.
Interrogé par l'AFP à l'issue de la réunion, le ministère n'avait pas souhaité faire de commentaire ce lundi.
estime Jean-Yves Guerrini, pour qui la demande de délai, destiné à protéger l'outil industriel avant l'arrivée d'un éventuel repreneur, est "une forme d'enfumage"."Ils se sont plantés dans le dossier, et aujourd'hui ils commencent à comprendre, ils s'aperçoivent du drame social: 600 emplois directs et 600 emplois induits"
"Le dossier a été mal compris par le gouvernement", a-t-il ajouté, tandis que le personnel se réunissait mardi matin en assemblée générale. "Le gouvernement peut jouer son rôle, mais avant", a-t-il encore dit, relevant que les personnels seraient licenciés - avant éventuellement d'être réembauchés si un repreneur se faisait connaître.
Le tribunal de commerce de Paris doit se prononcer jeudi sur la liquidation judiciaire de l'entreprise, qui emploie 613 personnes à Rousset, près d'Aix-en-Provence, placée en redressement judiciaire en juin.