Selon l'organisation humanitaire, "rien qu'à Marseille, il y a eu une dizaine de cas de harcèlement policier ou d'intimidation depuis 2011". En France Amnesty accuse aussi les forces de l'ordre de ne pas assez protéger les Roms et de ne pas enquêter pour trouver les coupables d'agression
Les Roms sont de plus en plus victimes de violences en Europe mais les États n'ont pas pris la mesure du problème, dénonce Amnesty International dans un rapport publié mardi à l'occasion de la Journée internationale des Roms.
Marco Perolini, chercheur d'Amnesty International déclare :
Les gouvernements rechignent à reconnaître l'ampleur du problème et se montrent peu réactifs lorsqu'il s'agit de les combattre
En France, l'organisation met en cause le rôle de la police, accusée de "harceler" cette minorité lors des démantèlements de bidonvilles, qui se sont accélérés en 2013 avec la suppression de 165 camps ayant abrité quelque 20.000 personnes.
Selon Amnesty, rien qu'à Marseille, il y a eu "une dizaine de cas de harcèlement policier ou d'intimidation" depuis 2011. Elle assure qu'un homme a eu le fémur cassé par des policiers lors du démantèlement de son camp fin novembre 2011. L'organisation accuse aussi les forces de l'ordre de ne pas assez protéger les Roms et de ne pas toujours enquêter pour trouver les coupables d'agressions.
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