Affaire de Ligonnès :Pour le procureur, il n'y plus de pistes dans l'enquête

3 ans après les faits, la procureur de Nantes, dans une interview à lire dans Ouest-France, constate que l'année écoulée n'a pas permis à l'enquête de progresser. Cette affaire avait connu un rebondissement à Roquebrune-sur-Argens (83), Xavier Dupont de Ligonnès, y a été vu pour la dernière fois.

Pour Brigitte Lamy, procureur de la République de Nantes (44), berceau de ce drame familial, "aujourd'hui, il n'y a rien à dire... Il ne s'est rien passé". Pour elle, "il y a bien eu ces recherches près de Fréjus dans le Var en 2013, mais c'est tout."

Mais dans cette affaire, même s'il n'y pas d'élément nouveau, les investigations continuent; pour l'heure en vain; "aucune nouvelle fouille n'est programmée et les plus de 1.000 témoignages n'ont rien donné."

Brigitte Lamy estime qu'il n'est pas question pour autant "de refermer déjà le dossier, afin d'éviter de faire courir le délai de prescription."

Alors, suicide ou cavale organisée ?

Pour elle, "les deux hypothèses restent ouvertes. Tout est possible, la cavale paraît difficile, mais on ne peut pas dire que c'est complètement exclu".
A la question sur un possible soutien et une aide extérieure dans une fuite organisée, la procureur va jusqu'à évoquer la présence d'une secte, pourquoi pas, à ses côtés. Une hypothèse, qui ne semble pas non plus la convaincre.

Rappel des faits sur le site de Ouest-France :


En avril 2011, Agnès Dupont de Ligonnès et ses quatre enfants avaient été tués par balle, dans leur maison nantaise. Xavier Dupont de Ligonnès, le père de famille a disparu au volant de sa voiture. Il a été vu pour la dernière fois, le 15 avril 2011, quittant un hôtel low-cost de Roquebrune-sur-Argens (Var). Il était à pied. Il n'a depuis laissé aucune trace de vie. Un mandat d'arrêt international a été lancé contre lui.
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