La députée socialiste des Hautes-Alpes, spécialiste de l'économie, est avec d'autres députés socialistes "frondeurs" à l'origine de plusieurs propositions alternatives au plan d'économie de 50 milliards d'euros du Premier ministre, Manuel Valls.
Ils sont plusieurs députés socialistes à juger que le plan d'économie de Manuel Valls est injuste et mal réparti. Un plan qui doit être voté le 29 avril prochain à l'assemblée. Karine Berger et d'autres députés de la commission des finances de l'Assemblée Nationale entendent faire trois séries de propositions pendant les débats. L' objectif est de de réaliser des économies durables et pas forcément immédiates, sans en demander trop aux citoyens les plus modestes.
S'attaquer à l'évasion fiscale
Difficile à mettre en oeuvre, l'évasion fiscale représente pourtant plusieurs milliards d'euros et un important manque à gagner pour les caisses de l'Etat. L'alternative serait de réduire la fiscalité des entreprises, en engageant, dans le même temps "un grand plan contre la fraude fiscale".
Modifier le pacte de responsabilité.
Karine Berger, explique que le principe serait d’appliquer le pacte de responsabilité aux grands groupes seulement en 2016 alors que les autres entreprises en bénéficieraient dès 2015. Cela permettrait de dégager 3 milliards d’euros. Geler certains crédits d'impôts
Une autre proposition d’économie repose sur le gel du Crédit Impôt Recherche (CIR). Une niche fiscale qui avait effectivement pu être visée par la cour des comptes elle-même, en raison des doutes existants sur son efficacité. Le coût de cette mesure en 2013 était de 5.8 milliards d’euros.Ces propositions sont présentées au Premier ministre ce mardi après-midi. A suivre.
