Ils avaient participé à la remarquable libération d'otages de l'Airbus de Marignane en 1994. Trois des derniers membres du GIGN qui s'étaient lancés à l'assaut de l'avion, quittent l'unité.
La libération des otages de l'Airbus à Marignane en décembre 1994 avait été une réussite pour le GIGN.
L'assaut de l'avion le 26 décembre 1994 par une centaine d'éléments de cette unité d'élite avait permis de libérer sains et saufs les 173 passagers et membres d'équipage de l'appareil d'Air France retenus en otages par un commando islamiste de quatre hommes qui avaient été tués. L'appareil avait été détourné depuis Alger.
Les images de l'opération menée par trois équipes du GIGN, juchées sur des passerelles mobiles, qui avaient pénétré simultanément dans l'avion par les trois portes de l'appareil, avaient fait le tour du monde.
Elle reste la plus importante opération de libération d'otages menée dans un avion jamais réalisée dans le monde.
Parmi les trois partants figure "Jef", qui conduisait la passerelle qu'il était parvenu, non sans difficulté, à placer sous la porte avant droite de l'Airbus tout près du cockpit où étaient retranchés les quatre hommes du commando. Les deux autres
partants sont Christian et Philippe. Les deux derniers qui restent encore à l'unité sont Didier et Thierry.
Le commandant Denis Favier, commandant le GIGN à l'époque, avait mené l'assaut depuis cette passerelle. Il est actuellement Directeur général de la gendarmerienationale.
Les quelque 380 gendarmes du GIGN sont tenus à l'anonymat depuis 1995.