Alors que le conflit s'intensifie dans la bande de Gaza, de nombreux appels à manifester sont lancés partout en France par des comités de soutien aux Palestiniens. Hier à Nice, les manifestants se sont allongés sur le sol pour symboliser les victimes des tirs israéliens.
Ils étaient environ 350 hier sur la place Garibaldi, à Nice, à manifester leur soutien aux Palestiniens pris sous les tirs israéliens. Les participants se sont même allongés au sol pour symboliser les victimes palestiniennes.
Alors que des manifestations ont été annulées à Paris pour des raisons de sécurité, le préfet des Alpes Maritimes a également interdit toute manifestation aujourd'hui.
La préfecture du 06 souligne dans un communiqué qu'il n'est "pas possible d'identifier des organisateurs responsables et de préciser un horaire, un lieu de rassemblement et un itinéraire", conformément à la loi.
"Lors des précédentes manifestations, des slogans vindicatifs ont été scandés et les forces de l'ordre ont dû intervenir à plusieurs reprises pour éviter les débordements", ajoute la préfecture. "Dès lors, un tel attroupement présente des risques sérieux pour l'ordre public, les riverains et les passants".
Pour la Ligue des Droits de l'Homme, ces interdictions constituent "une entrave manifeste à une liberté constitutionnelle et un déni de la réalité".
Quatre rassemblements pro-palestiniens se sont tenus depuis une semaine dans le centre de Nice, dont deux sans autorisation. Le 14 juillet
des militants avaient notamment bravé une première interdiction de manifester émise par la préfecture et des incidents mineurs avaient eu lieu.
Malgré tout, via les réseaux sociaux, un nouvel appel à manifester a été lancé pour cette après-midi à Nice.
D'autres manifestations, prévues et autorisées, doivent se dérouler aujourd'hui dans plusieurs villes de France dont Marseille et Toulouse.