Avec l'organisation prochaine d'une novillada dans les arènes, les "anti-corrida" se montrent vigilants. Même si le spectacle annoncé est un hommage à l'Espagne, que l'absence de banderilles et de picadors garantit que le sang ne sera pas versé, certains y voient le retour progressif des corridas.
Depuis quelques jours, les taureaux affichent leur retour dans les Arènes de Fréjus.Une grande novillada, une fête en hommage à l'Espagne est annoncée.
Pas de picadors, pas de banderilles et encore moins de mises à mort; mais les "anti-corrida" craignent une montée en puissance incontrôlable et l'installation durable des spectacles tauromachiques à Fréjus.
Pour la nouvelle municipalité, il s'agit avant tout de faire vivre les arènes dans un esprit festif; mais le retour des corridas est loin d'être programmé.
La dernière corrida à Fréjus remonte à 2006. Depuis, les aficionados n'ont jamais écarté l'espoir de faire revivre cette tradition; mais, même si le retour des taureaux dans l'arène est affichée, sa mise à mort n'est pas à l'ordre du jour.
Reportage : Francis Malory et Jean-Paul Bierlein :