Rythmes scolaires : la justice suspend les choix de Fos-sur-Mer et Port-st-Louis

Les deux communes avaient décidé de ne pas appliquer les nouveaux rythmes hebdomadaires dans les écoles. Le juge des référés du tribunal administratif de Marseille a suspendu les délibérations des conseils municipaux. La justice émet un "doute sérieux" quant à leur légalité.

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La décision a été prise par le juge des référés, autrement appelé "juge de l'évidence", qui considère qu'il existe "un doute sérieux" quant à la légalité de ces délibérations, ce qui "justifie d'en interdire toute application dans l'immédiat".

Litige

"Les délibérations en litige indiquent expressément que les communes précitées entendent maintenir les horaires (...) et rester à la semaine de 4 jours, alors que les dispositions applicables(...) prévoient la seule compétence du directeur académique des services de l'éducation nationale pour arrêter l'organisation de la semaine scolaire", explique le TA.

"Or, il ne résulte de l'instruction, en l'espèce, ni que le directeur académique des services de l'éducation nationale a donné son accord à une dérogation aux dispositions du code de l'éducation, ni que la commune se serait vue accorder par le recteur d'académie une autorisation d'expérimentation relative à l'organisation des rythmes scolaires"



Joint par l'AFP, René Raimondi, le maire (PS) de Fos-sur-Mer, a indiqué ne pas être "surpris" par cette décision du tribunal, mais regrette que les nouveaux rythmes "nous tirent vers le bas par rapport à ce qui est fait chez nous". A la rentrée, M. Raimondi avait fait partie des opposants à cette nouvelle organisation scolaire.
Il avait alors expliqué que des activités périscolaires étaient organisées dans sa commune "depuis 15 ans", entre midi et deux heures, et les soirs, et proposait d'allonger les 4 matinées de classes d'une demi-heure pour respecter l'esprit de la réforme (plus de travail le matin, où l'attention des enfants est meilleure). Il n'avait cependant jamais empêché l'accès aux écoles, mais n'avait pas, dans un premier temps, adapté l'organisation municipale à ses rythmes, notamment, les transports scolaires.
"Aujourd'hui, il y a encore des parents qui n'envoient pas leurs enfants le mercredi matin, mais il n'y a pas de consignes de notre part en ce sens", précise-t-il.

Rendez-vous au ministère

Le maire de Fos-sur-Mer et son collègue de Port-Saint-Louis (où la situation est similaire), Martial Alvarez, doivent être reçus au ministère de l'Education nationale jeudi par le cabinet de la ministre Najat Vallaud-Belkacem pour évoquer le dossier et demander une "expérimentation" 


Selon nos confrères de La Provence, la mairie de Marseille fait appel devant le conseil d'Etat. Le tribunal administratif a condamné sous astreintes, la ville a proposé des activités périscolaires dans les 445 écoles primaires où la réforme doit être mise en place. 22 familles avaient porté l'affaire devant le tribunal administratif. 
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