Le procès d'Aurélien Jarrier pour pédophilie s'approche de son terme. Comme prévu, l'avocat général a requis la peine maximale : 20 ans de réclusion criminelle.
Ce sont les derniers instants d'un procès de deux semaines qui se jouent en ce moment devant la Cour d'Assise des Alpes-Maritimes, toujours à huis clos. Aurélien Jarrier, 38 ans, est accusé d'agressions sexuelles et de viols sur 19 victimes mineures, dans le Sud et le Centre de la France.
L'accusé a déjà reconnu sa pédophilie, l'agression sexuelle de quatre enfants et l'utilisation de sédatifs à plusieurs reprises. L'enjeu principal des débats porte sur les faits de « viol », qu'Aurélien Jarrier a toujours nié. L'avocate des victimes Isabelle Silvano l'accuse de manipulation : « Lors de l'enquête, l'accusé a adapté sa défense en fonction des éléments à charge qu'on lui présentait. Il a uniquement reconnu ce qu'il ne pouvait plus nier. »
En début d'après-midi, l'avocat général a requis la peine maximale prévue par la loi : 20 ans de réclusion assorti à une peine de sûreté des deux tiers. La fin de la journée sera consacrée aux plaidoiries de la défense d'Aurélien Jarrier. Demain matin, l'accusé aura une dernière occasion de s'exprimer, avant que les jurés ne se retirent pour délibérer. Le verdict est attendu demain dans la soirée.