Depuis les incidents de tirs de kalachnikov survenus lundi dernier, les enseignants des 4 écoles élémentaires se sont constitués en collectif. Aujourd'hui, ils souhaitaient rencontrer leurs collègues du collège Barnier, situé également à la Castellane. Mais le rectorat n'a pas autorisé leur réunion.
En pleine situation de crise, les enseignants des quatre écoles élémentaires de la Castellane se sont regroupés en collectif. Après les tirs de kalachnikov en pleine journée, suivis du déploiement d'un nombre important de policiers, les enseignants avaient exercé leur droit de retrait lundi.
Aujourd'hui, ils souhaitaient se retrouver en assemblée générale avec leurs collègues du collège Barnier, situé dans le même secteur. La réunion, prévue à 13h30, se serait faite au sein même du collège, l'établissement étant plus approprié pour accueillir des groupes.
Devaient y assister les enseignants, les délégués des parents d'élèves et les responsables syndicaux.
Cette réunion, ils en ressentaient la nécessité pour tenter "de construire ensemble des réponses collectives à la situation qui les affecte", selon le syndicat CGT Educ'Action.
Mais le rectorat a refusé ce regroupement... par mésentente sur l'horaire. L'autorité administrative dit avoir suggéré 17 heures pour la tenue du rassemblement.
Enseignants, parents d'élèves, syndiqués ont maintenu leur rendez-vous à 13h30 ce vendredi. Les discussions se sont alors déroulées hors les murs, sur le trottoir.
Depuis des années, les problèmes dans les écoles de la Castellane se cumulent sans trouver de solution : vols de matériel, jets de pierre, incendies de classes, incivisme, menaces. Les locaux se dégradent : WC bouchés, fuites d'eau, connexion internet défectueuse et manque de chaises...