Le procès "Air Cocaïne" vient d'être suspendu ce lundi soir. Aucune date n'est fixée pour sa reprise. C'est le procureur qui a demandé la récusation du tribunal, il l'accuse d'impartialité.
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Le procès de 14 personnes, dont quatre Français, accusées de trafic de cocaïne entre la République dominicaine et la France a été à nouveau suspendu lundi, peu après son ouverture, à la demande du procureur qui accuse le tribunal de partialité. Le procureur Milciades Guzman a demandé la récusation du tribunal, une requête sur laquelle devra statuer la Cour d'appel dans les semaines à venir, provoquant une nouvelle suspension du procès, après deux reports déjà prononcés en septembre et décembre 2014.
680 kgs de cocaïne dans 26 valises
Surnommée "Air cocaïne", cette affaire a éclaté avec l'arrestation en mars 2013 des quatre Français sur le tarmac de la station balnéaire dominicaine de Punta Cana, alors qu'ils s'apprêtaient à décoller pour la France avec 680 kg de cocaïne répartis dans 26 valises, selon les autorités dominicaines. A bord du Falcon 50, affrété par une société de location, SN-THS, installée à Bron, près de Lyon (est de la France), se trouvaient le pilote Pascal Fauret, 55 ans, son co-pilote Bruno Odos, leur passager Nicolas Pisapia originaire de Velaux et une quatrième personne le "broker" Alain Castany, un apporteur d'affaires dans le jargon.
Ils risquent jusqu'à 25 ans de prison
Dans la foulée, une quarantaine d'agents des douanes, de la police anti-drogue et des services migratoires de l'île avaient été aussi interpellés. Ils n'étaient toutefois que 14 dans le box des accusés: les quatre Français qui risquent, selon un avocat, jusqu'à 25 ans de prison, un civil et neuf militaires.