SNCM : les 3 offres de reprises rejetées par les salariés du CE

Mardi soir, les élus du comité d'entreprise de la SNCM ont annoncé avoir rejeté dans un avis consultatif les trois offres de reprise de la compagnie maritime que doit étudier aujourd'hui le tribunal de commerce de Marseille.

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La décision de rejeter les 3 offres de reprises de la compagnie a fait l'unanimité des syndicats au CE.

Un autre avenir est possible sans tout casser"


a déclaré sur son compte Twitter Jean-François Simmarano, secrétaire Général CGT sédentaires SNCM. Pierre Maupont de Vandeul, élu CFE-CGC a déclaré à l'AFP qu'il manquait des pièces très importantes dans les offres, qui, selon lui sont encore extrêmement conditionnées et peu crédibles. 

3 candidats

Au cours de leur réunion, les représentants du personnel ont étudié les offres des trois candidats à la reprise de la compagnie:
-le groupe corse Rocca,
-l'ex-directeur du port de Marseille Christian Garin
-la société Baja Ferries.
Concernant les offres elles-mêmes, les administrateurs ont toutefois aussi pointé qu'elles dépendaient encore "de certains éléments non connus", et notamment de l'éventuel transfert, via une sous-délégation de La Méridionale, autre contractant de la DSP, d'une partie de ce contrat, annulé à compter d'octobre 2016 par une décision du tribunal administratif de Bastia faisant suite à une plainte du concurrent, Corsica Ferries. Elles prévoient la reprise de 537 à 800 personnes pour Baja Ferries, en fonction
justement de l'obtention de cette sous-délégation ou pas, de 780 salariés pour le groupe Rocca, et de 900 pour Christian Garin.

La DSP non transféré automatiquement

La délégation de service public (DSP) ne sera pas directement transférée au repreneur, mais ce dernier échappera également au remboursement des quelque 440 millions d'euros d'aides jugées indûment perçues par Bruxelles. Le 11 mai, le tribunal de commerce de Marseille avait donné 10 jours aux trois candidats pour présenter des offres améliorées et avait prolongé la période d'observation de six mois, jusqu'au 28 novembre. Depuis, les trois repreneurs potentiels ont revu leur copie, et monté de nouveaux dossiers, déposés dans les temps auprès des administrateurs judiciaires. "Ce nouveau délai a permis des avancées importantes, quand bien même la situation est loin d'être satisfaisante", ont écrit ces derniers dans leur rapport rédigé en perspective de l'audience de mercredi et dont l'AFP a consulté les conclusions mardi.

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