5ème journée d'information et de sensibilisation au cancer colorectal; la clinique du Palais, à Grasse, ouvre ses portes

Le cancer colorectal :17000 décès, en France, annuellement; un millier de malades, chaque année, en PACA. Son dépistage précoce permet pourtant de réduire les risques. Des cabinets médicaux, des cliniques, des hôpitaux ouvrent leurs portes aux personnes à risque, pour une information gratuite. 

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Le cancer colorectal touche plus de 37 000 personnes par an, en France. Il est responsable de plus de 17 000 décès et représente la deuxième cause de décès par cancer en France.

Les chances de guérison dépendent exclusivement du stade d’évolution auquel il est découvert; elles vont de 0 à 100 %.

© France3 Côte d'Azur

Le dépistage de ce cancer est généralisé en France depuis 2008. Il a démontré son efficacité pour diminuer le nombre de décès.
Le dépistage du cancer colorectal repose sur le test hémoccult chez les personnes âgées de 50 à 74 ans, sans symptômes et sans facteurs de risque et sur la coloscopie dans tous les autres cas.
La coloscopie réduit considérablement le risque de cancer quand elle permet l’exérèse des lésions pré-cancéreuses.
L’objectif de cette journée est de préciser les facteurs de risque afin de pouvoir conseiller sur la méthode de dépistage la plus adaptée, ainsi que de répondre à toutes les questions.

Pour en savoir plus, cliquez ici

Interview Dr Patrick Delasalle : Hépato-gastroentérologue - Clinique du Palais Grasse


En Principauté, la campagne de dépistage du cancer colorectal qui concerne la population résidente et les salariés non-résidents a débuté en 2006 pour les personnes âgées de 50 à 80 ans. Le taux de participation correspondant s’est élevé à plus de 60 %, alors que l’objectif fixé internationalement, pour les campagnes analogues de dépistage, est de plus de 50 %.
Depuis 2006, les fiches de recueil d’informations rassemblées sont au nombre de 21.500. Elles permettent aux médecins de déterminer les personnes susceptibles de recevoir les tests appelés " émocults" (personnes sans antécédents familiaux, sans troubles du transit, sans traces de sang dans les selles). Le pourcentage de tests positifs s’élève à 1,7 %, ce qui est conforme à la moyenne des résultats statistiques internationaux.
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