12 vice-présidents, soit 20 au total, et 11 nouveaux secrétaires généraux adjoints : l'organigramme de l'UMP s'est considérablement enrichi avec une pluie de nominations annoncée sur le site internet du parti.
Cette nouvelle série vise à satisfaire les motions en lice lors du congrès de novembre et à continuer de maintenir l'équilibre entre les soutiens de Jean-François Copé et de François Fillon, qui se sont déchirés après le vote des adhérents cet automne, avant de s'accorder sur la constitution d'une direction collégiale et un nouveau vote en septembre 2013.
Aux 8 vice-présidents, 4 copéistes et 4 fillonistes, nommés le 15 janvier dernier, s'ajoutent 12 nouveaux noms, parmi lesquels Rachida Dati (pro-Copé), dont les relations sont notoirement mauvaises avec M. Fillon, Hervé Gaymard (pro-Fillon) ou encore l'ancien ministre des Sports Jean-François Lamour.
Au titre des motions, sont nommés vice-présidents Guillaume Peltier (Droite forte), Jean Leonetti (France moderne et humaniste), Thierry Mariani (Droite populaire), Patrick Ollier (Gaullistes) et Bernard Perrut (Droite sociale).
Dans une équipe que certains, même à l'UMP, n'hésitent pas à qualifier discrètement d'"armée mexicaine", s'ajoutent aussi 12 secrétaires généraux adjoints.
En plus de Marc-Philippe Daubresse (pro-Copé), nommé le 15 janvier, apparaissent entre autres les copéistes Franck Riester (l'un des deux seuls députés UMP favorable au mariage homosexuel), Geoffroy Didier et Camille Bedin, et les fillonistes Valérie Boyer, Dominique Dord et Eric Berdoati.
Ancien trésorier de l'UMP, le député de Savoie Dominique Dord avait démissionné en pleine crise du parti, en livrant un violent réquisitoire contre Jean-François Copé, qu'il accusait d'"utilisation abusive" des moyens du parti durant la campagne.
Jean Leonetti rejoint un autre député des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi, également nommé vice-président de l'UMP, durant le mois de janvier