Dans le cadre de la loi sur la sécurité du quotidien, les forces de police doivent désormais mieux prendre en charge ces victimes. C'est le cas dans trois commissariats des Alpes-Maritimes, qui disposent d'un service pour accompagner les personnes traumatisées, avant ou après un dépôt de plainte.
Victimes de viols, de violences conjugales, ou encore d'un braquage ou d'un cambriolage... Pour les victimes, il s'agit de graves traumatismes, qui génèrent des séquelles au niveau psychologique.
En février 2018, une loi sur la police de sécurité du quotidien vise à replacer le service du citoyen au cœur de l’action des forces de l'ordre et la déclinaison se met en place sur le terrain.
Ainsi, les commissariats d'Antibes, Cannes et Nice Foch disposent depuis début mai d'un pôle de soutien psycho-social.
Une orientation à l'accueil
C'est le policier à l'accueil qui va orienter, en complément du dépôt de plainte, la victime vers un petit bureau. Il s'agit d'un entretien gratuit, avec ou sans rendez-vous.
Assistante sociale, psychologue, association d'aide aux victimes, la personne sera écoutée et conseillée. Seule une prise en charge rapide permet d'éviter qu'un traumatisme ne se cristallise. Cette thérapie est brève, mais elle permet, à un moment où le choc est couplé avec une procédure administrative compliquée, de se sentir entendue.
Cette prise en charge permet une approche plus humaine des victimes de faits-divers, elle permet aussi d'apaiser les tensions dans le hall d'accueil du commissariat, avant ou après le dépôt de plainte.