C'est la journée de réflexion sur le don d'organes !

La 17e Journée nationale de réflexion sur le don d'organes est l'occasion de se positionner clairement. L'Agence de la biomédecine rappelle que nous sommes tous donneurs présumés, à moins de s'y être opposé de son vivant.

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Le don d'organes et de tissus anonyme et gratuit nous concerne tous. D'abord parce que nous sommes tous des donneurs potentiels. Si nous ne nous sommes pas positionnés  contre,  de notre vivant, en s'inscrivant sur le registre national de refus, nous sommes des donneurs présumés.
Ensuite parce que nous sommes tous des receveurs potentiels. Une insuffisance rénale, une maladie...
En  France, 57.000 personnes vivent avec une greffe de rein, de coeur de poumon.



L'agence de biomédecine lance une nouvelle campagne


Sur le site dondorganes.fr, tout est fait pour répondre à toutes les questions. Y figurent un spot télévisé, mais aussi des témoignages de greffés, et un guide d'information.


La greffe de rein est la plus pratiquée


En 2016, 5.891 greffes ont été effectuées dont 477 coeurs, 371 de poumons, 1.322 de foie, 3.615 de reins (y incluant 576 avec donneurs vivants) notamment. En 5 ans, le nombre de greffes d'organes a augmenté de 17 %. Mais plus de 22.600 patients restaient en attente d'un organe en 2016.


A NICE, EMMANUEL GASTAUD, DEUX FOIS GREFFE DU REIN

Emmanuel Gastaud a bénéficié à deux reprises d'une greffe de rein, ce qui le conduit à profiter de la vie et à se surpasser

300.000 personnes sur le registre des refus


Depuis le 1er janvier, un décret a précisé les modalités de refus : on peut s'inscrire sur le registre national des refus, ou faire connaître son opposition de vive voix ou par écrit, à un proche.
De plus, le refus peut désormais être partiel, et ne concerner que certains organes ou tissus.



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