Ce jeudi, la commune de Théoule-sur-Mer a rendu hommage aux morts de la Libération, et notamment à ces Français de la Force Rosie qui ont subi de lourdes pertes dans la nuit du 14 au 15 août 1944. Un descendant de leur chef était présent aux commémorations.
Une messe et un défilé pour se souvenir d’un épisode douloureux du débarquement de Provence. À Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes), aux premières heures du 15 août 1944, un commando de 67 hommes débarque. Onze vont y perdre la vie, dont l’oncle de Bernard Melon.
"Ils ont débarqué à la pointe de l’Esquillon dans la nuit, à 2h du matin", retrace Bernard Melon. "Ils sont tombés sur un champ de mines et ça a été une hécatombe. La seule hécatombe du débarquement de Provence."
Se souvenir et ne pas oublier
Leur mission : détruire un pont, afin de ralentir les renforts allemands vers le grand débarquement de Provence. Mais c'est un échec, qui ne remettra toutefois pas en cause l’avancée des Alliés.
Les Américains nous ont libérés le 16. Nous avons été la première commune des Alpes-Maritimes à être libérée.
Michel Raymondie, président de l’Union nationale des combattants de Théoule-sur-Merà France 3 Côte d'Azur
"On voulait rendre hommage, cette année, à ces soldats français ou américains qui sont à l’origine de l’existence de Théoule-sur-Mer aujourd'hui", poursuit Michel Raymondie.
Dépôt de gerbes sur la jetée, inauguration d’une œuvre mémorielle du sculpteur Jean-Yves Lechevallier... 80 ans après, le souvenir de ces héros est dignement entretenu.
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"C'est important parce que, pour les jeunes comme nous, la plupart n'est pas très au courant de ce qu'il s'est passé au niveau historique", explique Marie Neufcoeur, cadet de la Préparation militaire de Cannes.
Après Théoule-sur-Mer, Mandelieu sera libérée le 23 août, puis Cannes et Antibes le lendemain. Nice combattra l’ennemi jusqu’au 2 septembre et Menton, jusqu’au 6.
