Agression sexuelle filmée à Cannes: ce que risquent les participants... et les voyeurs

La vidéo filmée sur un téléphone portable d'une jeune fille poursuivie jusque dans une supérette par un homme soulevant sa jupe et finissant par lui claquer les fesses, à Cannes, a fait le tour du web avant d'être retirée. Cette variante du  "happy slapping" est aussi sanctionnée par la justice. 

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La scène s'est déroulée le 31 octobre dernier, le soir d'Halloween. Dans cette vidéo filmée par un téléphone portable, un homme poursuit une jeune fille. Il soulève sa jupe et alors qu'elle se réfugie dans une supérette et se rajuste, il lui claque les fesses violemment. Le tout, sur le fond sonore des "hourras" de ses compagnons. 

Vidéo retirée de Facebook

La vidéo, postée et partagée sur Facebook, a été signalée par le collectif féministe Paye ta Shnek à la secrétaire d'Etat chargée du droit des femmes, Pascale Boistard, qui l'a fait retirer. Malgré plusieurs signalements d'utilisateurs indignés, Facebook n'avait pas jugé, avant cette intervention, que la vidéo était contraire à ses règles d'utilisation. Cependant, elle a continué a tourner sur des réseaux à l'étranger. En ce qui concerne l'agression elle-même, une enquête est en cours, même si aucune plainte n'a été déposée. 


Ce que risquent les agresseurs... et les voyeurs

  • Toucher les fesses d'une personne sans son consentement est considéré comme une agression sexuelle et est passible de 5 ans d'emprisonnement
  • Filmer une agression est considéré comme une complicité. Ce qu'on appelle le "happy slapping" est aussi répréhensible. Au minimum, 718 € d'amende, si pas de blessure. La peine augmente en fonction des blessures de la victime.  De 1500 € en cas de blessure simple, elle peut monter ensuite jusqu'à 15000 € et 10 ans de prison, en cas d'infirmité permanente provoquée par l'agression. Voire, jusqu'à 30 ans de prison, en cas d'homicide volontaire. 
  • Attention ! Diffuser sur Facebook ou d'autres réseaux une agression violente est aussi une infraction.  L'auteur peut être condamné à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
Par ailleurs, la police nationale rappelle sur son compte twitter les réflexes à avoir si vous êtes témoin d'un "happy slapping".


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