La fête est peut-être bientôt finie pour le Bâoli. Le célèbre établissement de nuit cannois voit arriver la fin de la convention d'occupation du domaine maritime au 30 septembre. C'est une petite légende locale et une quarantaine d'emplois qui sont en jeu.
Le 30 septembre, le célèbre restaurant-discothèque club de haut standing de Cannes n’aura plus le droit d’ouvrir. En cause, une procédure.
Pour l'avocat de l'établissement Me François Stifani « la raison est simple, c'est que la convention d'occupation domaniale entre l'État et la ville expire à cette date. »
Pour éviter que ce haut lieux des soirées cannoises, où se rendent nombre de "people" ne ferme, il faudrait que le préfet délivre une prolongation d'autorisation.
L'inquiétude est grande pour les salariés. Un groupe de mobilisation s'est même crée sur Facebook.
La société réalise plus de 11 millions d’euros de chiffres d’affaires hors taxes par an et emploie en fonction de la saisonnalité de son activité de 49 à 180 personnes.
Les explications de Marc Brucker, Benoît Loth et Lemaire Sébastien :
Directeur général adjoint services juridiques de la ville de Cannes.