70 caravanes, 50 familles, soit 300 personnes de l'association "La vie du voyage" ont bloqué ce matin le secteur de la zone des Tourrades à l'accès à l'autoroute à Mandelieu. Ils souhaitaient s'installer sur le stade Coubertin alors qu'ils estiment en avoir fait la demande en temps et en heure.
Les salariés de la zone des Tourrades n'ont pu accéder à leur lieu de travail. Ce matin, la zone est vide. Les véhicules passent au compte-goutte. Les caravanes sont installées sur la route. Les familles ont passée la nuit sans eau ni électricité.
La situation n'est pas tendue mais les gens du voyage attendent d'avoir un contact avec la mairie et la préfecture des Alpes-maritimes. En attendant, ils assurent qu'ils ne bougeront pas. Les bretelles de sorties de l’échangeur n°41 (A8 / La Bocca) sont fermées à la circulation. Vers 10h, le sous-préfet est arrivé sur place.
Une solution semblait en voie d'être trouvée. Les barrages ont été levés à midi.
- Stany Représentant gens du voyage
- Philippe Castanet Sous-préfet de Grasse
- Franck Président association " La vie du voyage"
Autre groupe à Levens
Un groupe de gens du voyage composé d’environ 120 caravanes s’est présenté lundi, vers 20h, devant le terrain du Grand Pré à Levens. Ce groupe avait annoncé sa venue aux grandes collectivités du département, dès le 5 février 2015, selon la préfecture des Alpes-maritimes qui souligne que"cette situation de crise, gérée dans l’urgence, est le résultat de l’absence de tout terrain d’accueil de grand passage dans le département, malgré les très nombreux rappels".
Les services de l'Etat rappelle que le département a obligation de "disposer de deux à quatre terrains d’au moins quatre hectares qui n’auraient cependant pas vocation à être utilisés à titre permanent." Et que " à l’évidence, ce dossier ne peut être que traité au niveau intercommunal.
Cette situation a fait réagir Eric Ciotti, président Les Républicains du conseil départemental: "Cette occupation du domaine public, sans droit ni titre, est un véritable coup de force que je dénonce fermement.". Le président de la Métropole Nice Côte d'Azur parle lui de "situation intolérable. L'Etat doit réagir".