A Tanneron, sur les hauteurs de Cannes et de Mandelieu, dans la famille Vial, on est mimosiste de génération en génération. Et c'est une histoire d'amour qui s'est nouée avec cette fleur, importée d'Australie voilà deux siècles.
Au départ, il y a eu l'arrière grand-mère Denise. A la fin des années vingt, ouvrière agricole à Tanneron, elle se marie et se lance dans le mimosa.
/regions/2020/06/09/5edf202d86fd0_serie1_fleurs-00_00_24_08-2901663.jpg)
La suite, ce sont les générations suivantes qui développent l'activité, avec une forcerie pour permettre à la fleur d'éclore plus rapidement, des gestes ancestraux qui se reproduisent.
/regions/2020/06/09/5edf202de302b_serie1_fleurs-00_01_14_11-2901677.jpg)
Pour Bernard Vial, par exemple, il n'est pas question d'utiliser un outil électrique. Une scie, un sécateur lui suffisent pour couper les branches. La saison dure deux mois et permet d'envoyer le soleil de la Côte d'Azur, partout dans le monde.
REPORTAGE C.FAZI, B.LOTH, M.DANIEL ET N.BRANCATO
La fleur importée d'Australie il y a deux siècles, illumine les côteaux de l'ouest des Alpes-Maritimes. Les Vial, Gilbert, Bernard, et Bernadette nous transmettent leur passion
