Pluie, froid et même neige, une mauvaise météo a perturbé les légumes sur la Côte d'Azur depuis fin mars. Certains agriculteurs ont même perdu un mois de commercialisation.
Artichauts, salades, févettes... sur l'exploitation de Jean-Charles Orso, de nombreux légumes ont été perturbés par la météo. Cet agriculteur de Mandelieu, dans les Alpes-Maritimes, travaille sur 10 hectares de terres cultivés en agriculture biologique.Le froid du printemps a retardé la production. Sur son exploitation, les artichauts se ramassent d'habitude en 7 ou 8 fois. Cette année, deux passages suffiront pour récolter 80% de ces légumes.
Les années précédentes, la vente se faisait sur 3 mois, cette année le froid a aussi ralenti la pousse. Jean-Charles Orso a perdu un mois de commercialisation.
"Quand vous avez des clients qui vous achètent dix produits, vous leur en portez 20, ils ne prennent que 10 produits", explique Jean-Charles Orso au sujet de la surproduction liée à la mauvaise météo.
Le froid et la pluie
Toutes les courgettes de l'exploitant, pourtant protégées par une serre, ont failli disparaître à cause du froid printanier. En mars, il a neigé et l'apparition des nuages a sauvé les légumes sous serre en faisant remonter la température de quelques degrés.
"Elles ont failli geler à 2 degrés près et aujourd'hui on a une production qui est magnifique", précise rassuré Jean-Charles Orso.
Le froid, la pluie, la neige… Jean-Charles Orso a tout connu. Les pluies à répétition ont retardé la plantation des salades et des févettes.
"On n'a pas eu de préjudice majeur mais on a une répétition d'évènements climatiques qui font qu'on a vraiment eu un printemps pourri" s'exclame Jean-Charles Orso, agriculteur à Mandelieu.
En attendant les grosses chaleurs
Les nuages sont pour l'instant les bienvenus. Ils permettront aux légumes de ne pas pousser trop vite et en peu de temps, en attendant les premières grosses chaleurs.