Des écoliers niçois ont pu emmener leurs doudous se faire "soigner" dans un hôpital éphémère. Cette initiative des étudiants en médecine de Nice permet de dédramatiser les soins médicaux qui effraient souvent les enfants.
L'hôpital des Nounours est une action de santé publique mise en place par les étudiants de médecine, à destination des enfants de maternelle et de CP.
Un bobo sur la patte, une oreille déchirée, mal au ventre... Voici, selon les tout-petits venus consulter les "nounoursologues", certaines pathologies dont souffrent leur doudou, peluche ou poupée, et pour lesquelles ils sont venus dans cet hôpital "pour de faux".
Une sortie scolaire dan le monde médical
La visite de l'Hôpital des Nounours est une sortie scolaire à part entière, les classes devant se rendre à l'hôpital, comme cela serait le cas dans la réalité.Les Nounoursologues recréent les services médicaux : la salle d’attente, la consultation, le poste de soins, le service de radiologie, le bloc opératoire, la pharmacie... L’enfant est orienté vers différents services, au sein de l'hôpital, selon un parcours spécifique à la pathologie de son nounours. Le doudou est soigné, et reçoit un carnet de santé.
Avoir moins peur
Une formation préalable des Nounoursologues et d’éventuels autres intervenants est réalisée par des professionnels de la santé connaissant bien les enfants (pédopsychiatres, psychologues, pédiatres, infirmières).L'objectif est double. Pour les étudiants, apprendreà adopter la meilleure attitude possible face aux réactions des enfants. Ils sont ainsi formés à répondre à leurs questions sur certains sujets qui peuvent être perçus comme délicats.
Pour les enfants, diminuer la crainte et donc de la douleur lorsqu’ils seront confrontés au monde médical.
Un "suivi médical"
Une seconde visite dans les classes a lieu après la visite à l’Hôpital des Nounours, pour faire le bilan avec les enfants. Les étudiants discutent avec les enfants pour savoir ce qu’ils ont retenu de la visite. C’est aussi l’occasion pour prendre des nouvelles des différents nounours, et de leur éventuelle convalescence !Le reportage de Y. Fournigault, J. Soffer, G. Giordano
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