Avec les italiens, les espagnols et les portugais, les plagistes français viennent de créer une fédération européenne des entreprises balnéaires, dont l'objectif est de se faire entendre à Bruxelles, pour notamment harmoniser les réglementations balnéaires, et obtenir des aides de l'Europe.
La France compte 1500 plages en concession, dont un tiers se trouve sur la Côte d'Azur. Des établissements soumis à la loi littoral et notamment à un décret de 2006 qui limite l'occupation des plages-restaurants à 20% du domaine public maritime, qui prévoit que leurs structures soient démontables, et leur demande de fermer au moins 6 mois par an.
Une loi plus stricte en France que dans d'autres pays européens, selon René Colomban, président du syndicat des plagistes de Nice et président de la fédération nationale des plages-restaurants. Il vient de créer avec ces homologues italiens, espagnols et portugais, une fédération européenne, basée à Bruxelles. Son but: se faire entendre pour harmoniser la législation sur le littoral, et aussi demander des aides à l'Europe, pour lutter par exemple contre l'érosion des plages sur la Côte d'Azur et ailleurs...