Le prix du carburant augmente à nouveau, l'association 40 millions d'automobilistes tape du poing sur la table et les consommateurs peuvent chercher le plein le plus économique près de chez eux grâce à un comparateur fourni par l'Etat.
Actuellement, le prix du baril de pétrole frôle les 100 dollars. Les raisons avancées sont la situation géopolitique instable et la "driving season", la période des départs en vacances, aux États-Unis. Conséquence directe en France et dans votre région : les prix à la pompe se mettent à grimper doucement.
Afin de pouvoir s’approvisionner au plus bas prix, les automobilistes peuvent consulter une carte qui répertorie les stations-service et leurs tarifs sur le site du Gouvernement data.economie.gouv.fr. Même si on est encore loin des prix historiques des deux années précédentes, la hausse est sensible. Ci-dessous l'exemple de recherche pour la ville de Nice.
L'association "40 millions d'automobilistes" a lancé une pétition sur son site internet, ce mercredi, pour réclamer un plafonnement du prix des carburants à 1,50 euro.
En France, les taxes comptent approximativement pour 60% des prix de l'essence et du gazole à la pompe (...) L'État doit agir de toute urgence pour réformer la fiscalité sur les carburants.
L'association 40 millions d'automobilistes
Aux yeux de Pierre Chasseray, délégué général de l'association, il s'agit d'une "sur-fiscalité". D'après les dernières données publiées par le ministère de la Transition écologique et de Cohésion des Territoires, en quatre mois, le prix du sans-plomb 95 a atteint 1,93 euro le litre, contre 1,81 début janvier. Le gazole s'affiche désormais à 1,79 euro le litre, contre 1,73 au début de l'année. Le délégué général de 40 millions d'automobilistes affirme : "l'augmentation des tarifs des carburants sur les deux, trois dernières années, c'est 300 euros de plus en moyenne sur le budget des ménages par an".
Quand on passe à la pompe on n'est plus dans un prix à payer, on est dans une rançon sur le droit de rouler, ce n'est pas acceptable.
Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d'automobilistes.
Pierre Chasseray se fait le porte-parole des consommateurs : "les Français arbitrent" et "sortent moins". "J'en ai marre d'entendre que la voiture c'est forcément le travail, non la voiture c'est du lien social, c'est du plaisir, du bonheur et de la liberté (...) c'est sur cette liberté que les automobilistes français sont en train d'arbitrer parce que de toute façon quand il faut aller au boulot, il n'y a pas le choix, il faut faire le plein".
Avec AFP.