Les Alpes-Maritimes font partie des 10 départements français choisis pour tester l'efficacité d'un nouveau type de test salivaire, conçu pour détecter l'usage de stupéfiant chez les automobilistes. Ils pourraient faire gagner beaucoup de temps aux forces de l'ordre.

A partir du 1er décembre prochain, les policiers et les gendarmes des Alpes-Maritimes disposeront d'un nouveau tests salivaire pour identifier les conducteurs qui prennent la route sous l'emprise de stupéfiants. Le nouveau test simplifie largement la procédure de contrôle.

Tout d'abord, un premier test permet de savoir si le conducteur est sous l'emprise de stupéfiants. Ensuite, un second test salivaire, sous la forme d'un simple petit bâtonnet, permet d'identifier le type de drogue consommé. Auparavant, après chaque premier test positif, les forces de l'ordre devaient emmener le suspect pour un contrôle sanguin à l'hôpital, ce qui représentait une considérable perte de temps et d'argent. Pour s'assurer de la fiabilité du nouveau test, chaque infraction relevée sera quand même expédiée à un laboratoire pour contrôler le résultat.

10 départements seront équipés de ces nouveaux tests. Outre les Alpes-Maritimes, ce sera la Dordogne, la Gironde, l'Ille-et-Vilaine, la Moselle, le Nord, la Haute-Savoie, la Loire-Atlantique, les Yvelines et Paris. Si l'expérience se révèle concluante, les nouveaux tests seront généralisés à toute la France au premier juin prochain.

Aujourd'hui en France, 4% des accidents sont directement causés par l'usage de stupéfiants, mais on retrouve des traces d'usage dans près de 21% des cas.

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