34 animaux ont été prélevés depuis le 1er juillet dernier sur les 36 autorisés en France sur une durée d'un an. Le quota est presque atteint, au grand dam des éleveurs, dont les troupeaux sont toujours plus menacés.
Les éleveurs des Alpes-Maritimes ne décolèrent pas, depuis un arrêté préfectoral en date du 24 décembre 2015.
En clair, l'autorisation de prélèvements de loups est abrogé.
Depuis le 1er juillet dernier, 34 animaux ont été tués au niveau national (dont 14 dans les Alpes-Maritimes ) sur les 36 autorisés.
Le quota est presque atteint. Seuls les tirs de défense en cas d'attaque de troupeaux sont désormais légaux.
Un quota insuffisant pour les éleveurs
Pour Jacques Caurron, ce quota de prélèvement préventif doit être augmenté.
Tous mes confrères, on a eu entre 20 et 30 attaques par an, on vit avec ça, c'est impossible
explique t-il. Il déplore 202 moutons tués sur les 550 que compte son troupeau.
Un quota trop important pour les associations de défense de l'environnement
Sébastien Valembois, pour l'association de protection de la nature Green, rappelle que le loup est une espèce protégée par la convention de Berne et que la France ne respecte pas son engagement.
Reportage :
Intervenants:
Véronique Laurent-Albesa, sous-préfète Nice-Montagne, Jacques Caurron, président de la Fédération Départementale Ovine 06, Sébastien Valembois, association de protection de la nature Green