Les acteurs du nautisme demandent au ministère de l'Ecologie de reporter d'un an la mise en place d'une filière "responsabilité élargie du
producteur" pour la déconstruction des bateaux de plaisance. Ils souhaitent des études d'impact avant l'entrée en vigueur du dispositif le 1er janvier 2017.
La Fédération des industries nautiques (Fin) et l'Association pour la plaisance éco-responsable (Aper) réclament que soient menées des études d'impact avant l'entrée en vigueur de ce dispositif, prévue au 1er janvier 2017. Ils demandent au ministère de l'Ecologie le report d'un an de la mise en place d'une filière "responsabilité élargie du producteur" (REP) pour la déconstruction des bateaux de plaisance. Elle se dit inquiète "face à la précipitation dont fait preuve la ministre de l'Ecologie et son ministre délégué sur la mise en place, à marche forcée, du dispositif".
Selon l'Aper, plus de 20 entreprises de déconstruction réparties sur l'ensemble du territoire métropolitain traitent chaque année 500 bateaux. Elle a elle-même lancé une étude d'impact de terrain destinée à évaluer les gisements de bateaux de plaisance destinés à la déconstruction. Cette étude est basée sur trois territoires représentatifs: Crouesty (Morbihan), Hyères (Var) et Dunkerque (Nord).