La composition du gouvernement Valls II annoncée hier en début de soirée, les réactions n'ont pas tardé. En voici quelques-unes dans les Alpes-maritimes.
Voici la composition du nouveau gouvernement de Manuel Valls, annoncée mardi par le secrétaire général de l'Élysée Jean-Pierre Jouyet, pour ce qui est des ministres de plein exercice:Ministre des Affaires étrangères : Laurent Fabius
Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie : Ségolène Royal
Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Najat Vallaud-Belkacem
Garde des Sceaux, ministre de la Justice: Christiane Taubira
Ministre des Finances et des Comptes publics: Michel Sapin
Ministre de la Défense : Jean-Yves Le Drian
Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes : Marisol Touraine
Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social : François Rebsamen
Ministre de l'Intérieur : Bernard Cazeneuve
Ministre de l'Agriculture , de l'Agro-qalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement: Stéphane Le Foll
Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique: Emmanuel Macron
Ministre du Logement, de la Ruralité, et de l'Égalité des territoires : Sylvia Pinel
Ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique : Marylise Lebranchu
Ministre de la Culture et de la Communication: Fleur Pellerin
Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports : Patrick Kanner
Ministre des Outre-mer: George Pau-Langevin
Quelques réactions dans les Alpes-maritimes:
Patrick Allemand, PS
Lydia Shénardi, FN
Rudy Salles, UDI
Cécile Dumas, PCF
Du côté de l'UMP:
Eric Ciotti
"Je n'ai ni à applaudir, ni à contester, j'ai envie de juger aux actes. Emmanuel Macron est sans doute quelqu'un de compétent. Simplement, permettez-moi quand même de relever, avec une forme d'ironie, le grand écart, je dirais même le déchirement musculaire idéologique auquel s'est livré le président de la République.
Rappelez-vous le discours du Bourget, il dénonçait, stigmatisait, l'ennemi c'était la finance. Aujourd'hui, manifestement, la finance est devenue l'ami du président de la République. Ce grand écart signifie qu'on a perdu deux ans et demi." (Sud Radio)
"on rajoute la crise politique à la crise économique et sociale que vit le pays"' @ECiotti @Bordetsudradio
— sudradio (@sudradio) 27 Août 2014
Christian Estrosi:
"Alors que François Hollande déclarait au Bourget en 2012 que son ennemi était la finance, il vient de confier à la finance la lourde entreprise de redresser l'outil de production français. C'est une erreur qui se révélera très néfaste pour toute notre industrie"