Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, souhaite une remise à plat du dispositif sur le loup en France, alors que l'abattage de 2 loups supplémentaires a été autorisé, le quota annuel ayant déjà été atteint.
La question des loups divise éleveurs et ONG de défense de la nature. Les associations de défense du loup Aspas et Férus ont claqué la porte d'une réunion du Comité national sur l'animal, jeudi à Lyon, au moment où le débat allait porter sur le prochain quota d'abattages. Vendredi, le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, s'est exprimé sur le plan Loup. M. Hulot veut "engager une remise à plat du dispositif (...). Dès septembre (...) on va codéfinir un schéma pour les 4 prochaines années, qui démarrera au 1er janvier 2018".
Le ministre veut entendre toutes les parties prenantes avant de définir une stratégie pour les quatre prochaines années à partir du 1er janvier. Des discussions sont en cours sur le nombre de tirs autorisé pour 2017-18. Selon Madline Reynaud, directrice de l'Aspas, une prochaine réunion est prévue en septembre. Le nombre de prélèvements envisagé pour la nouvelle saison par les autorités se situerait "entre 36 et 40"."Ce n'est pas décidé", a-t-il précisé. M. Hulot s'est dit "sûr qu'on peut trouver là, comme dans d'autres sujets, une intelligence collective"."Même si j'ai une fibre naturaliste, est-ce que je peux ignorer la détresse de ces éleveurs qui depuis le début de l'année ont vu près de 10.000 brebis égorgées?", a demandé le ministre.