Olivier Echouafni, le sélectionneur de l'équipe de France féminine de football, originaire de Menton, va disputer sa première compétition internationale avec les Bleues. L'Euro de football démarre aujourd'hui aux Pays-Bas. Un défi pour l'équipe française, qui jouera son premier match mardi.
Un défi les attend. Mardi, l'équipe de France féminine de football se mesure à l'équipe d'Islande. Le matche est programmé à 20h45. Le sélectionneur mentonnais veut rester prudent mais l'enjeu est de taille. "On a des objectifs, on a envie d'être à la hauteur des attentes, puis bien sûr de se projeter derrière sur cette énorme compétition qu'on va préparer. Faisons par étape, la Coupe du monde c'est dans deux ans. Là on est axé que sur notre championnat d'Europe", a prévenu Olivier Echouafni, lors de la préparation.
"Il faut enfin un titre", espère la capitaine des Bleues Wendie Renard : l'Euro-2017 est la dernière occasion pour l'équipe de France féminine, souvent favori mais jamais sacrée en compétition internationale, d'enfin briller avant le grand rendez-vous du Mondial-2019, qui sera organisé en France.
Que peuvent espérer justement les Bleues lors de cet Euro, le premier de l'histoire à 16 équipes, où elles n'ont jamais réussi à dépasser le cap des quarts de finale, avec deux éliminations de suite aux tirs au but (2009, 2013) ? Que des bonnes choses si l'on se fie à sa 3e place au classement Fifa et à sa victoire en mars dernier lors du tournoi amical She Believes Cup aux Etats-Unis.
Hormis l'Allemagne, géant mondial qui reste sur une médaille d'or aux JO-2016 et six sacres européens d'affilée, ou la Suède, vice-championne olympique habituée à jouer les premiers rôles, la France n'a pas à rougir face aux autres prétendants comme la Norvège, le Danemark, les Pays-Bas (pays-hôte), ou encore l'Angleterre et l'Espagne, deux nations montantes. Et pourtant les Bleues, invaincues depuis 11 matches (7 victoires, 4 nuls) et leur élimination en quarts des JO de Rio, n'ont qu'un seul mot d'ordre avant d'aborder la compétition : "se faire tout petit" parce "qu'on a rien gagné", n'a cessé de répéter Echouafni.
Souvent brillantes dans le jeu lors des phases de groupe, l'équipe de France féminine a échoué à chaque fois d'un rien lors des six dernières compétitions internationales qu'elle a disputé depuis l'Euro-2009.