A Menton, les plagistes font grise mine. Depuis les fêtes de Pâques, ils attendent toujours les touristes. Même les Italiens, toujours très fidèles, semblent bouder. Le week-end de l'Ascension est source d'espoir. Mais les clients se font rares sur le bord de mer et dans les restaurants.
Du jamais vu, même au tout début de la crise économique. Une météo capricieuse, des touristes italiens aux abonnés absents. Sur les transats des plages de Garavan, on peut bronzer sans gêner son voisin. Un chiffre d'affaire qui s'effondre, en baisse de 40 à 50%. Les plagistes Mentonnais sont très inquiets.
Et le personnel a déjà été embauché. Sur certaines plages, il y a donc urgence à voir les touristes arriver.
Mais le mal est peut-être local. Les touristes sont cantonnés en ville. Peu ou pas de signalisation, et la route des plages est réservée uniquement aux piétons. De chaque coté, des barrières empêchent toute circulation de véhicules, et donc de déposer les clients. De quoi mettre en colère certains patrons de plages.
Quelques-uns ont tout de même investi beaucoup d'argent dans la décoration et le mobilier. Mais rien n'y fait. Peu de clients au restaurant, et encore moins sur la plage.
Alors pour ce long week-end de l'Ascension, les plagistes mentonnais auront les yeux levés vers le ciel... pour surveiller la météo.