Le terminal 2, d'où partiront tous les vols rouvira en totalité dès le 1er juillet. 17 villes françaises seront reliées à Nice, 67 à l'international. La réouverture du terminal 1 est prévue pour mars 2021.
La reprise reste progressive à l'aéroport de Nice mais, la liste des vols programmés ne cesse de s'allonger. Une évolution qui permettra d'exploiter la majeure partie de la capacité du terminal 2 dès début juillet.
Tous les vols au départ du T2
Le terminal 2 d'où seront traités l'ensemble des vols proposera au cours du mois de juillet un programme permettant de connecter la Côte d'Azur à l'ensemble du territoire français, aux grandes villes européennes, au Maghreb et à Israël.
17 liaisons en France, 67 à l'international
Deux nouvelles liaisons sont au programme : Caen desservie par AirFrance et Brest par Volotea.
A l'international, Nice assurera la liaison avec 60 villes européennes et 7 hors-Europe dont Alger, qui n'était pas desservie auparavant.
Comme l'aéroport l'indiquait début juin "Le programme est provisoire, des destinations peuvent se rajouter".
L'aéroport a perdu pour cet été sa liaison direct Nice-Pékin, les compagnies américaines Delta et United Airlines qui desservaient New York et des liaisons avec la Norvège suite à la faillite d'une compagnie, indique l'AFP.
Réouverture en mars prochain pour le terminal 1
Jean-Pierre Savarino, président directeur général du groupe Studiel et président de la Chambre de commerce et d'industrie Nice Côte d'Azur l'a annoncé ce jeudi 4 juin sur Azur TV.
?Le terminale 1 de l'aéroport de Nice ne rouvrira pas avant Mars 2021
— Azur TV (@AzurTV_) June 4, 2020
Jean-Pierre Savarino, le Président de @CCIcotedazur sur Azur TV.#Aeroport #avion #economie @AeroportNice#cotedazurfrance #CotedAzur pic.twitter.com/fBnhiBAXcA
Joint par téléphone, Jean-Pierre Savarino confirme ses propos. "Moi je suis un chef d’entreprise avant d'être président CCI. En l’état je ne suis pas en train d’inventer des vols, je travaille sur du potentiel et des probabilités fortes . En ce jour, les information nous amènent à envisager cette situation."
Jean-Pierre Savarino
Le T1 c’est un épiphénomène. (...) Un aéroport c’est d’abord une exploitation. Il faut les capacités pour tourner, aujourd’hui les vols programmés sont sur le terminal 2. Dès que la capacité du T2 proche saturation, le T1 ouvrira immédiatement.
Le président de la Chambre de commerce et d'industrie de la Côte d'Azur précise : "C’est le marché et l’ouverture des frontières qui permettra de le faire"
Réouverture progressive
L'aéroport d'Orly va rouvrir le 26 juin a annoncé Aéroport de Paris fin mai. Nice Côte d'Azur, premier aéroport en région en terme de fréquentation, ouvrira donc son terminal 1, destiné aux vols internationaux 6 mois plus tard, en mars 2021.
Entre 15 et 20 vols par jour sont espérés dans les prochaines semaines avec l'arrivée de la phase 3 du déconfinement. En juin, selon la CCI, 15 % de vols internes seront assurés
Le terminal 2 de l'aéroport reste ouvert et les vols internationaux sont reportés sur ce terminal. Voici la liste des destinations prévues en juin 2020 :
Les mesures sanitaires ont été renforcées et avec le déconfinement progressif il est de nouveau possible de voyager en Europe depuis Nice même si le gouvernement déconseille encore de prendre l'avion à l'international en cas de deuxième vague de Covid-19.
Inquiétude économique
Cette fermeture prolongée et l'activité réduite à l'aéroport Nice Côte d'Azur inquiète de nombreux acteurs économiques ainsi que les partenaires sociaux.
Interrogé sur cette question, le président de la CCI Côte d'Azur explique qu'il n'a pas de chiffres à communiquer sur les pertes de l'aéroport ni sur les emplois qui seraient menacés". Il se félicité de la "bonne gestion" de l'aéroport qui devrait selon lui permettre de diminuer le nombre d'emplois qui pourraient être menacés. Pour lui, on est loin des milliers de suppressions évoquées par les syndicats.
De son côté, le syndicat CGT demande notamment des garanties pour les emplois et la protection des salariés qui travaillent sur le site. Il craint que les plus précaires "payent les pots cassés" de la crise sanitaire.