Jean-Baptiste Alaize, qui a perdu une jambe lors d'un massacre au Burundi, est devenu depuis un athlète accompli et un homme heureux. Il s'entraîne à Boulouris, avant de partir aux Jeux olympiques handisports de Rio. Catégorie : Athlétisme.
Il est sans doute un exemple parfait de ce que le psychiatre Boris Cyrulnik appelle la résilience. Jean-Baptiste Alaize est un athlète qui ne se dépare pas de son sourire et de ses performances. Il a battu son record de France de saut en longueur aux championnats d'Europe à Grosseto en Italie et il a décroché la médaille de bronze, avec un saut à 6,67 mètres.
Pourtant, il a vécu un drame lorsqu'il était enfant. A l'âge de trois ans, alors qu'il vivait au Burundi, sa famille a été attaquée. A la machette. Les coups des assaillants lui ont fait perdre une jambe et une partie de sa famille. C'était en 1991.
En France, il a retrouvé une vie et une vocation, le sport. Mais en mars 2015, le sort s'acharne. Il est renversé par une voiture. Gravement blessé à la jambe, il se bat et revient au meilleur niveau mondial.
Depuis 1 an, il habite le Var et il s'entraîne au Creps de Boulouris à Saint-Raphaël.
A voir, le reportage d'Alexandre Dequidt et Jean-Paul Bierlein.