Le parquet de Nice a indiqué ce lundi qu'une centaine de personnes s'est constituée partie civile et jointe à la plainte instruite à Nice mettant en cause les mesures de sécurité déployées le soir de l'attentat du 14 juillet 2016.

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En plus de l'instruction menée à Paris, l'attentat de Nice fait aussi, depuis 5 mois, l'objet d'une autre instruction à Nice, afin de déterminer les éventuelles failles du dispositif  de sécurité.

Dans un premier temps, le parquet avait classé sans suite ce volet judiciaire. Mais les parents du petit Yanis, agé de 4 ans et tué dans l'attentat, avaient insisté et s'étaient constitués partie civile : une information judiciaire avait alors été confiée à trois magistrats niçois.
 

"Comme le dossier a été évoqué de manière très précise, et c'est normal, à la réunion de juin lorsque M. Choquet est venu présenter son enquête aux victimes à Nice, cela a eu un effet dynamisant par rapport aux victimes qui se sont dit "il faut qu'on existe aussi dans ce dossier-là", a estimé Michel Prêtre, le procureur de la République.



Le procureur de la République a également rappelé qu'il s'agit de Il s'agit "de gens qui donc considèrent qu'ils ont subi un préjudice qui résulterait de la faute prétendue des organisateurs et des responsables de la sécurité dans l'organisation même de la Prom'Party, indépendamment de l'attentat". Selon lui, "un très grand nombre de ces victimes sont des personnes qui sont aussi victimes et parties civiles dans le dossier instruit à Paris".

Il y a des actes d'investigation en cours sous forme de commissions rogatoires et les juges reçoivent des plaintes de parties civiles supplémentaires. On doit approcher la centaine maintenant.







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