Trois hommes, soupçonnés d'avoir aidé l'auteur de l'attentat du 14 juillet à Nice à se procurer une arme de poing ont été transférés à Paris, où ils doivent être interrogés par les enquêteurs antiterroristes.

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Les trois hommes, "principalement des Albanais", font partie des dix suspects interpellés lundi à Nice, placés en garde à vue et auditionnés
par les enquêteurs niçois, a-t-on ajouté de même source, confirmant une information de France Bleu Azur.
Il n'est "pas établi" à ce stade qu'ils aient eu connaissance du projet d'attentat, selon la même source.
En revanche, ils sont "soupçonnés d'avoir été à l'origine de la transaction autour de la fourniture d'un 7,65 à l'auteur de l'attentat", selon cette source. Ils appartiennent au milieu de la criminalité "de droit commun, faisant un peu de tout, des stupéfiants, etc., des malfaiteurs d'opportunité", a-t-on encore ajouté de même source.

7 toujours en garde à vue 


Sept autres hommes étaient toujours interrogés en garde à vue, soupçonnés à des degrés divers d'être impliqués dans l'aide apportée au tueur, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, pour se procurer des armes. Il avait foncé à bord de son camion dans la foule massée sur la promenade des Anglais pour le traditionnel feu d'articile de la fête nationale.

Les gardes à vue peuvent durer 96 heures


Il avait également tiré sur des policiers avec son pistolet avant d'être abattu. Les gardes à vue peuvent durer 96 heures, avant que les suspects ne soient relâchés ou présentés aux magistrats antiterroristes pour d'éventuelles mises en examen. 

Les dix hommes arrêtés lundi font partie de l'entourage d'un couple d'Albanais déjà mis en examen en juillet pour avoir vendu un pistolet à l'auteur de l'attentat, ou sont liés à un Franco-Tunisien de 21 ans, lui aussi mis en examen. Ce dernier a reconnu avoir servi d'intermédiaire lors de cette vente. 

Mardi, un autre homme arrêté à Nantes avait déjà été relâché. - Avec AFP -
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