Le 19 mars a été instituée "Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc". Le maire de Nice a annoncé vendredi son refus de commémorer cette date dans sa ville.
Vendredi 22 février, le député-maire UMP de Nice ainsi que des associations de Rapatriés et du monde Combattant se sont rassemblés afin d'exprimer leur refus concernant la cérémonie prévue le 19 mars, en mémoire des accords d'Evian signés en 1962. En effet, une circulaire préfectorale du 19 février 2013 rappelle que la loi n° 2012-1361 du 6 décembre 2012 a institué le 19 mars « Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ».
Pourquoi ce refus ?
Christian Estrosi, ainsi que d'autres élus UMP, estiment que la date du 19 mars est inappropriée car elle ne représente pas la fin des violences et que "le nombre de victimes et de disparus s’est amplifié après le 19 mars 1962". Rapatriés et harkis ont exprimé leur hostilité à ce texte de loi. Les anciens combattants, pour leur part, sont divisés.
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