Ligue des champions - Selon Dante : "nous sommes plus attendus désormais"

Nice, neutralisé à domicile par l'Ajax à l'aller (1-1), doit surmonter le match retour à Amsterdam ce mercredi, de surcroît sans son buteur Mario Balotelli, blessé, au 3e tour préliminaire de Ligue des champions. Rencontre avec Dante, leader naturel et capitaine de l'OGC Nice.

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Dante a les pieds sur terre, sait que Nice sera "plus attendu désormais", mais des rêves plein la tête, dont celui de rejouer la Ligue des champions.
Charismatique et expérimenté, le défenseur brésilien n'oublie pas d'où il vient, ni que la confirmation d'une saison exceptionnelle est un exercice ardu.



Q: Décrocher un billet européen est-il le premier objectif de Nice ?
Dante : "Oui. Au soir de l'aller, j'étais déçu, pas énervé. On a raté la dernière passe, les occasions. Mais l'Ajax ne nous a pas été supérieur. On lui a laissé la possession et en bloc, on a réussi à lui fermer les espaces. De tels matches ne se préparent pas en 24 ou 48 heures, nous avons beaucoup travaillé. Mais nous restons positifs et nous ne lâcherons rien. Là-bas, il faudra être costaud. En rejoignant Nice, je ne pensais pas si vite avoir la possibilité de rejouer la Ligue des champions. Je l'ai jouée puis gagnée avec le Bayern et je ne m'en lasserai jamais. C'est un rêve. Sur la pelouse, tes yeux brillent, tu redeviens un gamin. Oui, elle me manque".

Q: Après deux saisons fantastiques, le plus dur commence-t-il ?
R: "Il faut rester cohérent et très lucide par rapport à notre budget. Le club a réalisé deux gros exploits. Nous sommes plus attendus désormais et appréhendés comme une équipe qui joue bien, qui a battu des grosses équipes. Paris jouera différemment contre nous. C'est obligé. Lille, Marseille, Bordeaux, Lyon ont bien recruté. Monaco sera encore là. Il faudra être soudé pour traverser les passages plus difficiles". 


Q: Le recrutement est loin d'être fini, que pensez-vous du groupe niçois ?
R: "Bien, lucide, bosseur, concentré. On sait tous qu'il faudra travailler plus sans être certain de faire troisième ou quatrième. Cela ne veut pas dire qu'une dixième place nous satisferait. Je suis ambitieux, nous le sommes tous". 

Q: Votre avis sur les recrues, Christophe Jallet, et les jeune Pierre Lees-Melou, Jean-Victor Makengo et Adrien Tameze. Et espérez-vous des renforts supplémentaires ?
R: "Christophe, on le connait. Un bon gars de vestiaire. Il connait la pression. Il veut nous aider. Les jeunes ont plein de qualité et s'adaptent à notre système.
Même s'ils progressent vite, il faut être patient avec eux. Quant à la suite du recrutement, ce n'est pas mon domaine. S'il arrive de nouveaux joueurs, tant mieux". 

Q: L'un d'entre eux, Lees-Melou était encore amateur en 2014, Tameze est passé par le chômage, comme Arnaud Souquet, les carrières tiennent parfois à peu de choses, comme la vôtre d'ailleurs. 
R: "Ce sont de belles histoires de vie qui donnent une force supplémentaire et te gardent les pieds sur terre. Tu sais que maintenant tu as une belle situation et que tu dois tout donner pour progresser encore. C'est une source de motivation. J'avais 14 ans, j'ai vendu ma console pour pouvoir faire un essai au Parana. J'étais reparti en bus au Sao Paulo et j'étais dans une école de foot qui m'a permis d'être ensuite repéré par la Juventude. A 20 ans, à ma deuxième année de pro, je gagnais 350 euros. Je jouais contre Caca, Romario, des grands joueurs. Je suis arrivé à Lille avec 100 dollars en poche et rien à la banque. Je n'ai commencé vraiment à gagner de l'argent que bien plus tard".

Q: Après une période d'incertitude, Lucien Favre et Mario Balotelli sont restés, y voyez-vous deux signaux forts ?
R: "Oui. Je n'ai jamais pensé que le coach s'en irait avant la fin de son contrat. Il est très correct et respectueux de ses engagements. De plus, il ne m'avait jamais parlé d'une envie de s'en aller. C'était normal qu'il s'interroge un peu, Dortmund est un très grand club. Mario était libre. Les deux parties ont fait des efforts. On est tous très contents de cette issue". 

Q: Un dernier mot sur votre compatriote Neymar dont la possible signature au Paris SG pour une somme record défraie les chroniques depuis des semaines ?
R: "C'est un ami. J'aurais plaisir à jouer contre lui si cela se fait. Sa venue aurait un gros impact sur le championnat français". 
- avec AFP
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