Dix-huit mois de prison pour avoir voulu transmettre le sida à des policiers

Une femme a été condamnée jeudi à 18 mois de prison ferme pour avoir voulu transmettre le virus du sida à des policiers, En garde à vue en cellule de dégrisement, elle s'était tailladé les veines et avait griffé les policiers avec lesquels elle s'était battue, leur annonçant qu'elle avait le sida. 

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En cellule de dégrisement à l'aéroport de Nice

Cette femme (un transsexuel péruvien devenu femme après une opération)  avait été placée mercredi matin en cellule de dégrisement à l'aéroport de Nice, après une altercation survenue lors de l'enregistrement de ses bagages sur un vol à destination de Madrid.
Sous l'emprise de l'alcool et extrêmement agitée, elle s'était tailladé les bras avec un verre en plastique découpé dans sa cellule et avait annoncé avoir le sida. Des policiers tentant de la maîtriser avaient ensuite été griffés "avec la volonté délibérée de les contaminer", a raconté Delphine Lallemand, directrice départementale adjointe de la PAF.

Condamnée pour "administration de substances nuisibles"

Jugée en comparution immédiate, elle a été condamnée et écrouée pour "administration de substances nuisibles", a précisé la commissaire, en saluant une décision de justice "exemplaire" qui montre un soutien aux forces de l'ordre. Six policiers étaient entrés dans la cellule de dégrisement mercredi pour l'empêcherde se blesser contre les murs. Quatre agents avaient été dépêchés à l'hôpital, trois pour griffures aux avant-bras et au visage, un autre pour une entorse.

Traitement préventif

La possibilité de transmission du virus du sida s'avère très faible dans un tel cas, mais les policiers en contact avec le sang contaminé devront suivre un traitement préventif pendant plusieurs mois.
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