27 000 personnes possèdent leur permis de chasse dans les Alpes-Maritimes et le Var. Gros plan sur une passion toujours plébiscitée et de plus en plus critiquée pour des questions de sécurité.
5 accidents de chasse mortels ont eu lieu depuis le début de l'année en France dont un dans le Var. Tous sont les résultats du non respect des consignes de sécurité de base.Pour améliorer la sécurité des chasseurs, les fédérations et les leurs présidents n'ont qu'une solution: faire appel aux maires de la commune sur laquelle chasse une personne considérée comme dangereuse pour que l'élu prenne un arrêté.
La sécurité au cœur du permis de chasse
Une silhouette de sanglier factice sur une glissière au stand de tir de Peillon campe le décor. Les candidats au permis de chasse sont en plein cours pratique pour une nouvelle formule d'examen.
La sécurité est désormais au cœur du nouveau permis avec une première règle absolue qui parait évidente
Les armes vers le ciel en déplacement, la manipulation des cartouches, les gilets de couleur orange pour être visibles dans la nature... autant de thèmes qui doivent être totalement maitrisés.
"En l'an 2000, 232 accidents dont 39 mortels: le permis évolue", explique Jean-Pierre Caujolle, président de la fédération de chasse des Alpes-Maritimes.
Parmi les nouveaux ateliers obligatoires, les futurs chasseurs apprennent à différencier immédiatement une espèce protégée d'une espèce que l'ont peut chasser. Pendant l'épreuve des assiettes de différentes couleurs sont projetées. A ce moment, les chasseurs doivent avoir les bons reflexes.
La volonté affichée des fédérations est claire: la chasse ne peut plus être qu’une histoire de copains le dimanche.
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Auteurs: Jean-Bernard Vitiello et Jean-Paul Bierlein
L'évolution du permis de chasse
Les seules personne qui n'ont pas passé d'examen sont celles qui ont eu le permis avant 1976.
Une premières séries d’épreuves théoriques ont été mises en place à partir de cette date là et jusqu’à l’an 2000. 232 accidents dont 39 mortels cette année là. La loi chasse a alors imposé des épreuves pratiques et éliminatoires en cas d’erreur.
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Une population qui se porte bien, trop bien, les sangliers, de plus en plus nombreux et de plus en plus urbains, ils sont aujourd'hui classés comme nuisibles. Ce matin, une battue administrative a été organisée, nous avons suivi les chasseurs du côté de Drap au-dessus de Nice.
Intervenants : Pierre Binaud
Lieutenant de louveterie du secteur et Raphaël Clérissi
Agriculteur
Passez l'épreuve théorique ici :
Les questions théoriques sont regroupées en quatre catégories :
1- Lois et règlements:
Tous les terrains sur lesquels il est interdit de chasser sont obligatoirement signalés par une pancarte :
A oui
B non
la bonne réponse est la B. Il faut donc se renseigner sur les autorisations. de manière général il est interdit de chasser à moins de 150 m des habitations
2- Armes et munitions
La portée maximale d'une balle tirée avec cette arme à canon rayé de calibre 7X64 peut atteindre:
A 1000m
B + de 2000m
Bien connaître l'impact et les conséquences de son tir permet aussi de mieux se prémunir contre les accidents
3- Connaissance de la chasse
La distance au-delà de laquelle on ne doit pas tirer une perdrix sans risquer de la blesser est de :
A 30 mètres
B 50 mètres
La réponse est 30m, la perdrix blessée, s'échapperait et mourra quelques jours plus tard.
4- la Connaissance de la faune
Le Mouflon affectionne particulièrement :
A la plaine agricole
B les terrains marécageux
C les terrains rocheux
La bonne réponse est C. Connaître et surtout reconnaître les espèces est important pour savoir si l'on peut ou ne pas le chasser.
Pour le mouflon la chasse est autorisée le mercredi, samedi, dimanche et jours fériés.
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Auteur: Coralie Becq