L'ancien président de la République a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l'enquête portant sur le financement de sa campagne en 2007. Il compte dans le département des Alpes-Maritimes des soutiens de la première heure. Réactions.
Nicolas Sarkozy, ancien chef de l'Etat, est donc mis en examen pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de fonds publics libyens" et placé sous contrôle judiciaire après 24 heures de garde à vue. La justice enquête sur le financement de sa campagne électorale en 2007, et de possibles fonds libyens. Il nie les faits qui lui sont reprochés et les élus de droite des Alpes-Maritimes lui conservent sa confiance.
Les réactions
Les élus souvent prompts à s'exprimer sont plutôt discrets mais les amis de toujours ont apporté leur soutien via les réseaux sociaux.
Christian ESTROSI, maire de Nice LR et patron de la Métropole. Il fut ministre délégué à l’aménagement du territoire entre 2005 et 2007, secrétaire d’État chargé de l’Outre-Mer entre 2007 et 2008, puis ministre chargé de l’Industrie entre 2009 et 2010.
J'apporte un total soutien à mon ami @NicolasSarkozy face à cette épreuve. Ce n'est pas la première fois. Il a toujours été innocenté. #Sarkozy.
— Christian Estrosi (@cestrosi) 20 mars 2018
Eric CIOTTI, député LR des Alpes-Maritimes et ancien président du conseil départemental 06.
Aucun homme politique n’aura fait l’objet d’un tel acharnement. @NicolasSarkozy a subi des attaques dans sa vie politique: chaque fois, cela s’est terminé par un non-lieu #19hRuthElkrief
— Eric Ciotti (@ECiotti) 21 mars 2018
Lionnel LUCA, maire LR de Villenauve-Loubet et ancien député des Alpes-Maritimes.
On a bien compris que la garde à vue de NS n’était pas nécessaire mais que l’essentiel était de médiatiser et humilier...Nul n’est dupe!le « mur des cons »est toujours opérationnel...
— Lionnel Luca (@lionnelluca06) 21 mars 2018
Laurent COLIN, 2ème adjoint au Maire de Villeneuve Loubet.
Dommage pour les grévistes, les médias ne parlent que de NS ce qui n'a aucune importance pour les Français, car celui qui pique le pognon aux Français discret c'est en marche et non en examen
— Laurent Collin (@collin_lc) 21 mars 2018
En 2007, à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy avait obtenu 37.01% des voix dès le premier tour. Au second tour, il avait très largement battu la socialiste Ségolène Royal avec 61,84% des voix.