Au centre d’aide à la reproduction du CHU de Nice, c’est une évidence : le mode de vie a un impact sur la fertilité humaine. Ces scientifiques constatent de plus en plus de couples jeunes et stériles.

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Limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens fait partie des orientations données aujourd’hui aux hommes et aux femmes qui sont confrontés à l’infertilité. Véronique Isnard, responsable du centre d’aide à la procréation du CHU Nice, donne l’exemple du tabac.


 Au niveau de la tabagie, c’est limpide : si vous arrêtez de fumer, votre spermogramme sera meilleur. Il n’y a pas à tortiller, cela se mesure. Il existe une conséquence directe entre les perturbateurs endocriniens et, entre autres, l’infertilité qui n’est qu’un des éléments sur lesquels ces molécules ont un impact.


Nous vivons entourés par 300 000 molécules chimiques, parmi lesquelles, un très grand nombre de perturbateurs endocriniens. Ces substances s’infiltrent dans notre corps quotidiennement,  car ils sont présents dans l’air que l’on respire, les aliments que l’on mange, les cosmétiques dont on s’enduit la peau, comme l'expliquent J.B. VITIELLO, D. DELAHAYE ET C.ESPANOL.
 

Une étude de Santé Publique France vient de mettre en évidence la présence de 6 familles de polluants dans "l'organisme de tous les Français" : bisphénols, phtalates, solvants, parabènes, éthers de glycol, les retardateurs de flamme bromés et les composés perfluorés.  Les mesures ont été réalisées entre 2014 et 2016 sur un échantillon représentatif de la population générale, composé d'environ 1 100 enfants et 2 500 adultes habitant en France continentale.
 

Le fœtus : l’être le plus fragile

A Nice, Mohammed Benahmed, directeur de recherche à l’Inserm (Nice l’Archet) et spécialiste des perturbateurs endocriniens depuis 30 ans, explique que nous sommes tous inégaux vis-à-vis de ces molécules mais qu’il existe une période réelle de fragilité : le tout début de la vie.

C’est à ce moment-là que l’organisation des gênes se mets en place. Les perturbateurs endocriniens vont alors désorganiser le génome et ainsi programmer tous types de maladies à l’âge adulte (cardiovasculaire, cancérologie, métabolique).


  

 


 
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