Quatre syndicats de la fonction publique avaient appelé à la grève pour dénoncer des salaires trop peu élevés et des postes non remplacés Une inquiétude d'autant grande depuis que François Fillon promet d'en supprimer 500.000 s'il est élu président de la République.
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Quatre syndicats de la fonction publique avaient appelés à la grève pour dénoncer des salaires trop peu élevés et des postes non remplacés Une inquiétude d'autant grande depuis que Francois Fillon promet d'en supprimer 500.000 s'il est élu président de la République. Ils étaient 150 à Nice.
Intervenants:
Ronan Lapierre Membre Collectif CGT Fonction publique 06
Stéphane Gauberti Agent hospitalier (CGT)
Ils peinent à remplir la Place Masséna, mais ils sont déterminés à se faire entendre. Venus des hopitaux, des écoles ou des collectivités territoriales, ces fonctionnaires protestent contre le projet de loi de finance qui, selon eux, met à mal le service rendu aux usagers et leurs conditions de travail.
Affaiblis par les choix budgétaires actuels, et inquiets par le programme annoncé de la droite. Stéphane Gauberti est agent hospitalier à Cimiez, il n'imagine pas la fonction publique amputée de 500 000 postes.
Les Alpes-maritimes comptent actuellement près de 100 000 agents de la fonction publique. Certaines collectivités territoriales, comme le Conseil départemental, ont déjà réduit le nombre de jours de congés ou de RTT. Pas de quoi rassurer les manifestants, qui craignent que leur territoire serve de laboratoire à une politique d'austérité plus large.