Lors d'une conférence de presse ce jeudi, Adolphe Colrat, préfet des Alpes-Maritimes, contredit la version du journal Libération. Selon lui, le journal a confondu deux points de contrôles différents et le dispositif de sécurité du 14 juillet était bien celui qui était prévu.
Nice : "à aucun moment il n'y a eu mensonge des autorités", assure le préfet
Selon le journal Libération, une seule voiture de police municipale était positionnée à l'entrée de la Promenade des Anglais à l'heure de l'attentat du 14 juillet.
Le préfet affirme qu'il s'agissait d'un "point de contrôle visuel" et de déviation de la circulation situé au niveau de "Gambetta". Il ajoute qu'un autre point était prévu plus bas. Ce point de contrôle visuel était assuré jusqu'à 21 heures par un véhicule de police nationale qui a été ensuite remplacé par un véhicule de police municipale.
Deux véhicules de police à Meyerbeer
Selon le préfet Adolphe Colrat, deux véhicules de police nationale étaient positionnés plus bas au niveau du croisement entre la rue Meyerbeer et la Promenade des Anglais sur un point de contrôle de sécurité. Les policiers affectés à ce lieu avaient pour objectif de repérer et de neutraliser des personnes considérées comme dangereuses. Pour le préfet : "Les équipages avaient pour mission d’assurer le contrôle et la sécurité de la zone d’animation qui commençait quelques mètres plus loin."
A aucun moment il n'y a eu mensonge des autorités, a affirmé Adolphe Colrat", préfet des Alpes-Maritimes.
Six policiers nationaux étaient prévus à ce point et "à l’instant de passage du camion au point Meyerbeer ce sont bien 3 des 6 policiers nationaux affectés à ce point qui sont intervenus poursuivant le camion et participant à sa neutralisation" ajoute-t-il. Deux des trois policiers de ce point de contrôle ont ouvert le feu selon Marcel Authier, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP).
Les deux points de contrôle éloignés des premières victimes
Le camion a parcouru 160 mètres entre le moment où il passe le point de contrôle Meyerbeer et le moment où il est neutralisé définitivement. Le DDSP a également précisé que les premières victimes se situent 1200 mètres en amont du point de contrôle Gambetta, au niveau de l'hôpital Lenval.
Le reportage d'E. Felix, R. De Silvestro et K. Schmid
Lors d'une conférence de presse ce jeudi, Adolphe Colrat, préfet des Alpes-Maritimes, contredit la version du journal Libération. Selon lui, le journal a confondu deux points de contrôles différents et le dispositif de sécurité du 14 juillet était bien celui qui était prévu.