Candidate à l'élection présidentielle ( FN), Marine Le Pen a commencé sa visite à Nice en se recueillant devant le monument aux morts à la mémoire des 86 morts de l'attentat du 14 juillet, avant de se rendre à Menton à la frontière franco-italienne.
Accompagnée de plusieurs conseillers régionaux FN et son directeur de campagne, le maire de Fréjus David Rachline, Marine Le Pen, candidate FN à l'élection présidentielle, a commencé sa visite sur la Côte d'Azur sur la Promenade des Anglais. Sur les lieux de l'attentat terroriste du 14 juillet dernier, elle s'est expliquée sur les risques qui pèsent sur la France.
L'AUTEUR DE L'ATTENTAT DE NICE AURAIT DU ETRE EXPULSE POUR MARINE LE PEN
"Bien sûr le risque zéro n'existe pas, mais là c'est le risque 100% puisqu'on laisse sur notre territoire des gens qui n'ont aucune raison d'y être et dont nous savons qu'ils sont potentiellement des dangers très lourds pour la sécurité du peuple français", a critiqué la candidate Front National."Pour revenir à cet épouvantable attentat, ce monsieur était étranger, il avait déjà été condamné et avait déjà été arrêté en présence d'islamistes à la frontière avant son assassinat de masse, il aurait donc dû bien entendu être expulsé de France", a-t-elle dénoncé en référence à Mohamed Lahouaiej Bouhlel d'origine tunisienne et installé à Nice depuis 2005 après son mariage.
UN APRES-MIDI A MENTON AU POSTE DE LA POLICE AUX FRONTIERES
"Les frontières ça protège, c'est très important. On ne peut pas assurer la sécurité d'un peuple si l'on n'est pas capable de protéger et de maitriser nos frontières nationales", a expliqué Mme Le Pen qui promet de "mettre fin à
Schengen" si elle est élue.
L'espace Schengen, dont la France fait partie depuis 1995, permet aux voyageurs de circuler librement avec un simple document d'identité. Depuis fin 2015, les contrôles aux frontières ont toutefois été rétablis, notamment à Menton et ses environs.
REPORTAGE O.ORSINI, J.P. BIERLEIN ET G.GIORDANO